29 janvier 2006

 

LA VERITABLE HISTOIRE DU PETIT CHAPERON ROUGE

Un film d'animation qui dévoile enfin la vérité sur le conte de notre enfance... les critiques sont plutôt bonnes, mais estiment que la qualité graphique est en retrait et que l'effet de surprise n'existe plus, maintenant que Shrek est passé par là...

Alors oui l'animation n'est pas de la qualité d'un Pixar, et les ombres ont parfois du mal à suivre les personnages, mais c'est un peu normal pour un film à petit budget comme celui-ci.
Sur le contenu, je dirai que ce long métrage est bien plus fourni qu'un certain Shrek dont on a dit tant de bien...
Les scénaristes ont accumulé les clins d'oeil et les références à un nombre impressionnant de films d'hier et d'aujourd'hui et même de séries des années 50... tous les personnages méritent le détour, et les doublages sont réussis.

Mention particulière pour un bouc chanteur de country et un écureuil extrêmement speed...
Et sinon, la véritable histoire de la petite sirène, c'est pour bientôt ?...

 

ORGUEIL ET PREJUGES

Un film qui nous transporte dans un petit village de l'Angleterre sous le règne de Charles III.
Il s'agit de l'adaptation d'un roman de Jane Austen et l'histoire, passionnante, peut se résumer très brièvement ainsi...

Madame Bennet veut pouvoir marier ses filles afin de leur assurer un avenir serein. Tout va bien jusqu'à l'arrivée de deux nouveaux voisins, Messieurs Bingley et son ami Darcy, qui plonge Jane et Elisabeth, les filles de Madame Bennet, dans des affaires de coeur tumultueuses.
En effet, Elisabeth sent qu'elle est attirée par Darcy, mais elle commence par se rapprocher de Bingley, avec qui elle passe de bons moments. Mais Bingley, secrètement amoureux de Jane, décide d'interroger Darcy, en qui il a une confiance aveugle. Or Darcy est tombé immédiatement sous le charme de Camélia, la servante de Jane, et il craint que la passion de son ami pour Jane ne l'éloigne finalement de Camélia, qui est depuis toujours la confidente d'Elisabeth, surtout depuis que Jane en est venue à soupçonner les sentiments de Bingley à son égard. Le trouble dans lequel l'attitude d'Elisabeth a jeté Camélia ne peut que fragiliser Jane, qui ne sait si elle doit parler à Darcy des sentiments qu'éprouvent Bingley à son égard, d'autant qu'Elisabeth se rapproche depuis quelques temps de Darcy, maintenant qu'elle a compris la portée des sentiments que Bingley pouvait entretenir à l'encontre de Jane et de sa servante.

Jane va-t-elle réussir à avouer à sa servante les sentiments qui sont les siens?? et comment Darcy va-t-il supporter d'apprendre qu'Elisabeth a bien connu son ami Bingley, lui-même aux prises avec la passion de la jeune Camélia...
Ne ratez pas la prochaine séance d'Orgueil et Préjugés... des mots qui font rêver.

 

UN TICKET POUR L'ESPACE

Un documentaire destiné à lancer une nouvelle génération de jeux à gratter, et qui vont peut-être vous permettre de gagner un séjour dans l'espace...
Sauf que pas de chance parce qu'apparemment le tournage de cette vidéo promotionnelle a mal tourné (pardon) et que les évènements ne se sont pas déroulés comme ils auraient dû se dérouler s'ils s'étaient correctement déroulés.

Sans atteindre le niveau comique de "2001 l'Odyssée de l'Espace", ce film documentaire promotionnel interplanétaire est tout de même une réussite. Certains regretteront l'absence de références à Chubaka et à Astro le Petit Robot, à qui la conquête spaciale doit beaucoup, mais dans l'ensemble les réactions devraient être positives. Les acteurs ont l'étoffe des héros et à moins d'un problème aux environs de Houston, ce film devrait rester en orbite un petit moment...

 

LA MORT DE DANTE LAZARESCU

Alors voilà le contraire du film d'en dessous...
Voici un film autour duquel les critiques sont unanimes et admiratives, mais qui ne va certainement pas faire plus de 150 entrées (le double peut-être...) pendant sa courte période d'exploitation.

Forcément, deux heures et demi à suivre le parcours d'un viel homme malade et alcoolique, d'hôpital en hôpital, et dont l'état se dégrade au fur et à mesure des refus d'admission qui lui sont opposés... on dirait une parodie de scénario pour insomniaques cinéphiles et autres abonnés aux films des pays de l'est.
Sauf que comme le dis Grégory Alexandre, critique à Ciné Live, voici un film [... dont la longueur absorbe le spectateur plutôt qu'elle ne le repousse...]

Alors sans détours, et si vous n'êtes pas (du tout) hypocondriaque, essayer de voir ce film... avant que nos amis les bronzés ne viennent définitivement enterrer ce bon vieux LAZARESCU
.

 

JE VOUS TROUVE TRES BEAU

Un film qui est à ce jour en tête du box-office national.
Alors du coup c'est ennuyeux tout ça... bah oui parce que voilà un film qui n'est pas franchement apprécié des critiques, et que le public va pourtant voir en masse.
Enfin disons que le film fait un bon démarrage.

Mais alors si le public ne fait plus confiance aux critiques, où va-t-on ?? C'est même la raison d'être de cette rubrique qui est remise en cause...
D'autant que pour ma part, je trouve que ce film est plutôt gentil. Gentil mais pas forcément avec le monde rural français, dont il dresse un portrait plutôt méprisant.

Mais où se cachent donc les ingrédients de la réussite de ce film? en même temps, c'est encore le démarrage, et le bouche à bouche n'a pas encore pu véritablement fonctionner...
Oui alors pourquoi ce début de succès?? Le rôle titre joué par Michel Blanc? c'est vrai qu'il est bien Michel Blanc, mais les nouveaux Bronzés arrivent bientôt alors un peu de patience...
Sinon c'est peut-être l'intérêt pour les jeunes roumaines qui cherchent le prince charmant?... à moins que ce ne soit simplement pour l'air vivifiant de la campagne.

 

SECTEUR 545

Dans la catégorie documentaires, un conseil... arrêtez vous au secteur 544

 

UNE VIE INACHEVEE

Euh... pardon mais j'ai inachevé la projection.

Le début était intéressant... de beaux paysages.

 

DANS UN CAMION ROUGE

Documentaire sur les pompiers.
Sauf qu' apparemment c'est un film puisqu'il faut aller au ciné pour le voir. Et payer 9 euros.
Alors à moins d'avoir une carte illimitée, attendez un peu, ça va sûrement passer à la télé.

Mais sinon c'est bien.

Je veux dire les pompiers.

Non parce que le documentaire... le film pardon... ça fait pas des étincelles. Oups... pardon.

 

APPELEZ MOI KUBRICK

Un film sur un type qui a réussi à se faire passer pour le réalisateur S. KUBRICK sans ne rien connaitre de ses films. Personnage interprété par un J. MALKOVICH toujours aussi éblouissant... dommage que ce soit dans un film comme celui-ci.

Oulala.... mais je suis en train de faire une authentique critique ... veuillez m'en excuser.
Oui donc c'est un film au sujet d'un type qui s'appelle S. KUBRICK et qui voudrait bien que les gens autour de lui l'appelle en utilisant son prénom, plutôt qu'en disant "et toi!..." ou bien "Monsieur..." ou encore "euh... machin!?..."
C'est pour ça qu'il dit aux personnes qu'il rencontre "Appelez moi Kubrick..."

C'est donc un film qui traite de la difficulté à être reconnu, et des troubles de la mémoire, puisque le personnage principal ne cesse de répéter "appelez moi Kubrick", ce qui ne devrait pas être nécessaire si les gens avaient un peu de mémoire et s'ils faisaient un peu plus attention à leurs semblables.
C'est donc un film qui traite finalement de la banalisation des rapports sociaux dans notre société moderne, et de la perte d'identité individuelle dans une logique d'uniformisation des caractéristiques identitaires...

 

ANGEL-A

Depuis le Grand Bleu, on attendait avec impatience le nouveau film de Mr BESSON. C'est chose faite !! Non sérieusement, comme à son habitude, le mot d'ordre est de ne rien dire tant que le film n'est pas sorti. Rendez-vous donc dès que...

Ah bon ??? il est en salle ? pour de vrai c'est sûr ?? bon, très bien, comme ça on en parle tout de suite et pis c'est fait.
Alors quoi en dire... et bien vous prenez le Cinquième Elément, vous remplacez Bruce W. par Jamel D. qui déprime et Leelo minaï lékatariba laminatchaé Ekbat Déssébat (si si vérifiez, c'était bien son nom) par une grande blonde inconnue au bataillon... Vous mettez tout ça en plein Paris et en noir et blanc, vous secouez quelques instants... et voilà.

Et bien moi je dis pour le prochain il va falloir réfléchir sérieusement quand même.
On ne peut pas encore en parler, mais il y aura certainement un type un peu paumé, une grande fille avec des supers pouvoirs, de l'amour transcendental en veux-tu en voilà...

Reste à choisir la couleur des cheveux de l'actrice et puis le décor...

28 janvier 2006

 

GOOD NIGHT AND GOOD LUCK

Un film qui revient sur un évènement peu connu, et pour cause... un drame du quotidien, ou plutôt un incident bête... survenu dans les années 50. Une équipe de journalistes s'est en effet retrouvée enfermée sur son lieu de travail.
Le résultat est un huit clos oppressant dans lequel les protagonistes cherchent par tous les moyens à trouver une solution pour réussir à trouver un moyen leur permettant de découvrir comment parvenir à envisager la possibilité d'une sortie de secours... ça s'agite dans tous les sens, ça parle beaucoup (du début à la fin, ce qui est un concept intéressant).
Le suspense va ainsi crescendo en montant petit à petit et progressivement, jusqu'à ce que l'un d'eux parvienne à ouvrir la porte en utilisant la technique de la poignée. On retrouve ainsi dans le scénario l'explication du titre du film... bonne nuit (allez donc dormir dans une salle de rédaction!!) et bonne chance (pour réussir à sortir).

Très inventif, le film ouvre certainement la voie à de nouvelles possibilités techniques, et notamment visuelles, puisque les couleurs ont été remplacées, tenez vous bien..., par du noir et du blanc !
Une idée révolutionnaire qui va sûrement faire des adeptes...

 

JARHEAD

Un résumé de deux heures sur une émission de téléréalité tournée dans le désert au début des années 90. Mais comme à l'époque le genre ne marchait pas vraiment, c'est aujourd'hui qu'on nous ressort ça des cartons.
Un paquet de types sont envoyés dans le désert... pour ne rien y faire (c'est là tout l'intérêt et l'enjeu conceptuel de l'émission). Toute la difficulté de leur situation se résume donc à ça. Ils doivent tenir le coup et s'occuper tant bien que mal (compter le sable, ranger les dunes... et surtout concours de barbecue géants, avec les fumées qui vont avec !!)
On leur a quand même construit un décor de camp militaire (plutôt bien fait d'ailleurs, on s'y croirait presque) pour pimenter un peu le déroulement des non-évènements et donner un peu de relief aux images.
A voir donc pour la beauté du désert (ça change du Paris-Dakar), et puis pour une fois que la télé réalité nous fait voyager...
En plus ça ne dure que deux heures, pas deux mois, et on ne vous demande pas de voter par SMS (pas d'élimination ou de confessionnal à deux b...).

 

LE CACTUS

Un film sur un type hypocondriaque qui décide d'adopter un cactus pour penser à autre chose qu'à ses hypothétiques problèmes de santé. Tout ce passe bien jusqu'à ce que le petit cactus tombe malade... alors là du coup le type hypocondriaque va encore plus mal et décide d'aller au bout du monde pour sauver son cactus.
A moins que ça ne soit pas exactement ça... il faut dire que le scénario est un peu complexe quand même... Ah oui, en fait le type croit que son cactus est malade alors que c'est lui qui ne va pas bien du tout, il fait une sorte de transfert psychopseudologique sur la personne de son cactus... à moins que ça ne soit plutôt le contraire?? Et puis à la fin le cactus qui va mieux apprend qu'il a été adopté, et fait une rechute.
Enfin, si vous avez vu le film et que vous avez une approche différente, merci de laisser un commentaire.

 

LORD OF WAR...

Dans cette suite de LORD OF THE RING, il est question de la guerre que se livrent les différents clans de la terre du milieu du monde.
Les porteurs de l'anneau de pouvoir vont encore chercher par tous les moyens à s'en emparer (enfin si ce sont les porteurs, ils l'ont déjà et ils vont chercher à le garder, c'est déjà ça...) afin de remporter la victoire.
C'est au milieu de cette course à l'armement qu'un hobbit peu scrupuleux parvient à tirer profit de la situation en devenant négociant en armes à travers la comté et même au delà (bien au delà même).

Ah oui, précision de taille pour vous y retrouver..., les hobbits sont désormais de taille normale, et les décors ont été vraiment modifiés dans cette suite. La musique se veut aussi plus terre à terre. Et aucune trace de Gandalf, mais on cherche encore...
Le résultat final est tout de même très appréciable... un seul pétit bémol peut-être, Nicolas Cage est bizarrement habillé pour un hobbit (pas mal de bouleversements dans les costumes également).

21 janvier 2006

 

LA BOULETTE...

Une erreur s'est glissée dans le message d'en dessous. En effet, l'un des films a été mal orthographié, puisque QI GONG a pris la place de KING KONG...
Il s'en est suivi une interprétation faussée dudit film et de son contenu et je vous prie de m'en excuser. Pas grand chose à voir apparemment avec la célèbre technique de relaxation.

Pour la peine, une petite anecdote sur les débuts cinématographiques de cette grosse boule de poils... La première version de King Kong fut distribuée à quatre reprises entre 1933 et 1952; a chaque fois de nouvelles scènes étaient coupées pour s'adapter aux réactions du public.

La plupart de ces coupures (y compris la scène cencurée où King Kong déshabillait Fay Wray) ont été rétablies en 1971, mais une des séquences supprimées ne fut jamais retrouvée... Il s'agissait de la scène où ce brave singe précipite du haut d'un pont en rondins quatre marins qui tombent dans un ravin où ils sont dévorés par des araignées géantes.
Fin janvier 1933, lors de l'avant première du film à San Bernardino, en Californie, où le film était projeté dans sa version intégrale, comprenant donc les araignées, certaines personnes du public se mirent à hurler puis quittèrent la salle, ou bien parlèrent entre eux de la scène jusqu'à la fin de la séance.

Le producteur et réaliateur Merian C. COOPER déclara alors que laisser cette scène revenait à mettre un terme à l'exploitation du film, et il la supprima lui-même le lendemain dans les studios.

20 janvier 2006

 

EN COURS DE ROUTE...

Trop de retard à rattraper... bah oui à peu près un siècle de cinéma et plusieurs milliers de films à chroniquer... ça va être du boulot. Pour se repérer, voici une base de données contenant des films de 1895 à nos jours... et vous trouverez ici mon point de vue sur d'anciens films.
Alors en attendant, on va s'y mettre en cours de route (ah tiens, pas mal ce titre). Du coup quoi de bon en ce début d'année 2006 ?

Autant dire qu'il y en a pour tous les goûts, avec un film de guerre sans la guerre (JARHEAD), un film sur les plantes vertes (CACTUS), un film encore en salles sur la technique asiatique de relaxation appliquée aux singes (
QI-GONG), un documentaire sur la vie spaciale (UN TICKET POUR L'ESPACE), un film sur la fraternité entre potes (LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN), la suite tant attendue du fameux LORD OF THE RING qui approchait le milieu de la boxe, avec cette fois-ci LORD OF THE WAR, qui nous entraine dans des combats autrement plus pernicieux, un film sur le stress des insomniaques dans les années cinquantes et en noir et blanc (GOOD NIGHT AND GOOD LUCK), une comédie rigolote (SAW II)... et beaucoup d'autres...

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